2017 : année de référence pour la biodiversité de l’Arctique
Pendant trois semaines, les prises effectuées dans les eaux canadiennes de la mer de Baffin ont été systématiquement mesurées, photographiées et répertoriées. Les données recueillies pourront être comparées à celles d’autres pays qui bordent l’océan Arctique ainsi qu’à celles qui seront recueillies dans les années à venir.
Cette recherche ouvre une brèche sur un monde moins connu que la Lune, estime la chercheure en écologie halieutique et côtière à l’Institut Maurice-Lamontagne, Virginie Roy.
Il est aussi urgent de réaliser cet inventaire, ajoute Mme Roy, puisqu’on sait très bien que les changements climatiques se produisent rapidement, surtout en Arctique, vers le pôle Nord.
Si ces changements semblent moins rapides dans les zones polaires canadiennes, baignées par les eaux froides du courant du Labrador, ils sont déjà perceptibles dans d’autres régions nordiques comme la Norvège, souligne la scientifique qui est membre d’un groupe de travail du Conseil de l’Arctique, qui rassemble des scientifiques du Groenland, de la Russie, de la Norvège, de l’Islande, des îles Faeroe et de l’Alaska…