Quand les militaires canadiens débarquent dans l’Arctique
La plupart sont à Resolute Bay au Nunavut où les conditions sont extrêmes, la température est froide et les infrastructures sont limitées.
La communauté de Resolute Bay abrite environ 200 personnes ainsi que le Centre de formation des Forces armées canadiennes dans l’Arctique.
Un endroit isolé qui devient assez occupé tous les ans lors de l’opération Nunalivut qui vise à démontrer la capacité des militaires à intervenir n’importe où, même dans le froid de l’Extrême-Arctique.
Autrefois qualifié d’opérations de souveraineté, les dirigeants canadiens parlent aujourd’hui beaucoup plus de surveillance et de contrôle.
« On n’a pas de crainte pour notre souveraineté », explique le commandant de la Force opérationnelle interarmées (Nord), le brigadier général Patrick Carpentier. « C’est vraiment de créer une présence dans le Nord canadien ».
Intérêt accru pour l’Arctique
Tous les ans, l’Arctique gagne en importance sur la scène internationale, selon un porte-parole de l’OTAN, Dylan White.
« C’est un important dépôt de ressources naturelles, une voie de navigation, un lieu de recherche scientifique, une région présentant un intérêt pour la sécurité et, bien sûr, un foyer pour les peuples autochtones », résume-t-il.
De l’autre côté de l’océan, la présence militaire accrue de la Russie dans l’Arctique n’est pas passée inaperçue par l’OTAN.
« La Russie investit dans la réouverture de bases militaires de l’ère soviétique, le déploiement de nouveaux systèmes d’armes et de radars et la mise en service d’une nouvelle flotte de brise-glace », explique Dylan White. « L’OTAN surveille attentivement la construction de la Russie dans l’Arctique »…