Islande
L’Islande, de l’islandais « Ísland » – littéralement « terre de glace » -, grande comme 1/5 du territoire français métropolitain, est un pays insulaire d’Europe du Nord situé à moins de dix kilomètres au sud du cercle polaire arctique, à l’exception de sa petite île septentrionale, Grímsey, que traverse le cercle arctique.
L’Islande est positionnée sur la dorsale médio-océanique atlantique et au-dessus d’un point chaud géothermique, ce qui explique sa forte activité volcanique et géothermique. La majeure partie de l’île est d’ailleurs composée d’un désert de lave montagneux, de sommets escarpés, le plus haut sommet culminant à près de 2 110 mètres d’altitude. Près de 10 % de son territoire est recouvert de glaciers. Le désert sableux d’origine basaltique, qui occupe 22 % de sa superficie, a tendance à s’étendre au fil du temps, remplaçant la végétation, un plan de lutte contre la désertification et l’érosion des sols étant d’ailleurs en place depuis déjà plus d’un siècle [1] Les tempêtes de sable du début des années 1880 ont eu des conséquences néfastes pour les fermes d’Islande, notamment du fait de l’érosion des sols agricoles. De premières mesures de lutte contre l’érosion ont été adoptées dès 1895 par le Parlement islandais, mais sans réelle efficacité. C’est en 1907 que la loi votée par le Parlement portant sur la sylviculture et la protection contre l’érosion des sols a véritablement marqué le début de la lutte organisée contre l’érosion (Soils, Society & Global Change. Proceedings of the International Forum Celebrating the Centenary of Conservation and Restoration of Soil and Vegetation in Iceland). .
Bien que 2/5 de sa superficie soit constituée d’un désert polaire froid, l’Islande est aussi le lieu de fortes précipitations et d’une météorologie généralement plus chaude que dans d’autres zones localisées à la même latitude en raison de la présence du Gulf Stream.
Ayant obtenu son autonomie à l’égard du Danemark en 1874, l’Islande n’acquiert sa pleine indépendance et ne devient un État souverain qu’en 1944. Sa population est concentrée au 2/3 dans la capitale, Reykjavík.
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Notes de bas de page
↑1 | Les tempêtes de sable du début des années 1880 ont eu des conséquences néfastes pour les fermes d’Islande, notamment du fait de l’érosion des sols agricoles. De premières mesures de lutte contre l’érosion ont été adoptées dès 1895 par le Parlement islandais, mais sans réelle efficacité. C’est en 1907 que la loi votée par le Parlement portant sur la sylviculture et la protection contre l’érosion des sols a véritablement marqué le début de la lutte organisée contre l’érosion (Soils, Society & Global Change. Proceedings of the International Forum Celebrating the Centenary of Conservation and Restoration of Soil and Vegetation in Iceland). |
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