Les États-Unis à l’offensive dans l’Arctique
Le réchauffement climatique réduit la banquise, ce qui change la donne stratégique et commerciale dans cette partie du globe. Mais les glaces restent un élément avec lequel les marines civiles et militaires doivent compter. D’où le besoin d’une flotte de navires adaptés.
Des bases permanentes
Cette future flotte comprendrait « au moins trois brise-glaces de grande taille » et des brise-glaces de taille moyenne, dont le nombre n’est pas précisé. La flotte actuelle des garde-côtes (les USCG) comporte deux navires vieillissants : l’USCGC Polar Star (un navire « lourd ») et l’USCGC Healy (un navire « moyen »). En attendant que cette future flotte soit opérationnelle et considérant la vétusté de ces deux navires de l’USCG, ainsi que les besoins croissant face aux Russes, une location (ou un leasing) de bâtiments brise-glaces est envisagé.
Par ailleurs, le texte énonce clairement la volonté américaine de voir l’installation de bases permanentes : « Au moins deux bases sur le territoire des États-Unis et au moins deux bases installées à l’étranger ». Une piste déjà avancée verrait la réactivation de la base d’Adak (Alaska), ouverte pendant la Seconde Guerre mondiale et fermée en 1997.
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Voir aussi le précédent article du 12/05/2020 également paru sur Ouest France