Le pergélisol du Yukon et de l’Alaska à risque après un été pluvieux
L’étude menée par le scientifique environnemental Thomas Douglas du Laboratoire d’ingénierie et de recherche en climat froid de l’armée américaine à Fairbanks, en Alaska, publiée dans le Climate and Atmospheric Science Journal montre que la fonte du pergélisol peut se calculer directement en fonction du montant de précipitations.
Échelonnée sur cinq ans avec deux étés de précipitations record, l’équipe du chercheur a constaté jusqu’à un centimètre de fonte par centimètre de précipitations dans les zones humides et perturbées, les secteurs les plus vulnérables, et une moyenne dans l’ensemble de 0.7 à 0.1 cm.
« Les calculs présentés dans cette étude sont à peu près tout ce qu’il y a de plus simple », explique M. Douglas. « Vous enfoncez une tige métallique dans le sol jusqu’à l’affaissement et vous mesurez la profondeur ce qui vous donne l’épaisseur de la fonte au cours de l’été ».
Après une décennie de ces mesures, le chercheur a décelé une tendance : « Les deux étés particulièrement pluvieux correspondaient aux mesures les plus profondes jamais enregistrées », indiquant ainsi la fonte la plus importante…
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