Tara Polar Station : une base scientifique dérivante pour l’Arctique
Pour le moment, peu d’éléments techniques sont communiqués sur cette base dérivante, sinon qu’elle pourra embarquer un équipage de 12 à 20 personnes pour des missions de 18 mois consécutifs. Emprisonnée dans les glaces, elle sera en capacité d’étudier l’Arctique « de son atmosphère aux grandes profondeurs afin de comprendre l’impact du changement climatique sur la vie marine unique qu’il abrite ».
Tara ambitionne que la base se laisse piéger dans les glaces arctiques « à l’horizon 2024 ». Elle embarquera des scientifiques « du monde entier » jusqu’en 2045. La Fondation Tara Océan liste quatre principaux axes de recherche : la migration des organismes marins vers l’Arctique et leur devenir ; l’impact du changement climatique sur le fonctionnement des écosystèmes en Arctique ; de nouvelles découvertes en biotechnologie et biomédecine, et sur l’adaptation de la vie en conditions extrêmes ; les mécanismes du dérèglement climatique en Arctique. Cette mission réunit des partenaires académiques français (CNRS, Institut polaire français, CEA, Cnes) comme internationaux (université Laval au Québec, université du Maine aux Etats-Unis, Institut polaire suisse, Alfred Wegener Institute, Helmholtz Center for Polar and Marine Research, Arctic Research Center…). Elle a le soutien financier immédiat de l’Etat dans le cadre du Plan d’investissement d’avenir, ainsi que des régions Bretagne et Normandie, mais aussi d’autres institutions et entreprises…
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