Voilà le voilier « Persévérance » baptisé. Son but : assurer tous les deux mois les relèves d’équipage et l’approvisionnement du « Polar Pod », un navire vertical de 100 mètres de haut, sans moteur, qui va permettre d’étudier l’océan Austral. Mais le voilier ne servira pas qu’au ravitaillement, il effectuera aussi des prélèvements dans l’océan pour permettre aux scientifiques du Giec d’affiner leurs prévisions climatiques.

« On va contribuer à alimenter les modèles de prévision climatiques avec des données in situ, prises dans l’océan et l’atmosphère locale », précise Hervé Le Goff, ingénieur de recherches au CNRS. Le « Persévérance », plus grand voilier océanique du monde, effectuera des allers-retours entre la plateforme « Polar Pod » et la terre ferme pendant trois ans. L’océan Austral est réputé pour être une zone agitée et bien entendu très froide. « Persévérance » mettra jeudi le cap vers le Spitzberg et le Groenland – en Arctique – pour l’été, puis se rendra en Antarctique.

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