À la frontière de l’arctique, deux scientifiques du CNRS et de l’Université de Bretagne Occidentale ont dirigé une mission océanographique « low carbon » à bord d’un voilier
Un navire de 1914 transformé en laboratoire flottant
Le navire de 20 mètres sur lequel ils ont installé leur laboratoire flottant est le Lun II, un ancien bateau de pêche en bois de 1914, propriété du capitaine breton Ulysse Buquen, qui a pu être aperçu sur les côtes finistériennes lors des parades de vieux gréements ces dernières années.
Une partie de la logistique a dû être adaptée aux contraintes propres à ce navire. De nombreux défis les attendaient durant leurs trois semaines de prélèvements en mer, sur la côte et au large du plateau continental norvégien.
Au cercle polaire, à la croisée des eaux de l’Atlantique nord et de l’Arctique, l’équipe de scientifiques a étudié un nutriment essentiel aux cycles bio-géochimiques marins : la silice.
Mesurer les concentrations des diatomées et des radiolaires dont le développement dépend de la silice
Ils ont mesuré les concentrations de la silice sous forme dissoute dans l’eau et observé les micro-organismes planctoniques dont le développement dépend de cet élément : les radiolaires et les diatomées.
Les diatomées, microalgues à la carapace de silice, sont à la base de la chaîne alimentaire marine. Via le processus de photosynthèse, elles produisent 25% de l’oxygène que nous respirons et jouent un rôle majeur dans la pompe biologique à carbone et donc dans la régulation climatique.
Les radiolaires appartiennent au micro-zooplancton. Ils ont été parmi les premiers organismes à coloniser les océans et ont façonné le cycle global du silicium au cours des temps géologiques…
Lire la suite du communiqué de presse de l’Université de Bretagne Occidentale sur le site de cette dernière, ainsi que par l’intermédiaire du site de la Délégation Bretagne et Pays de Loire du CNRS