Recherches Arctiques

Actualités de la recherche scientifique
ISSN : 2755-3755

À Monaco, le musée océanographique veut alerter sur les menaces qui pèsent sur les pôles

Publié le 13.06.2022 - Article de Frédéric Michel du 08/06/2022 sur Europe 1 (Les journaux de la rédaction)
Le musée océanographique de Monaco propose une nouvelle exposition, en immersion dans les pôles. L'équilibre de la planète dépend de la bonne santé des océans Arctique et Antarctique. Sur place, on constate que le réchauffement climatique est trois fois plus rapide que sur le reste de la planète avec une élévation des températures d'environ trois degrés

Protéger l’air que l’on respire, l’eau que l’on boit. La Journée mondiale des océans, ce mercredi, est l’occasion de prendre conscience de la beauté et de la fragilité des mers. C’est notamment le but visé par le Musée océanographique de Monaco qui propose « Mission polaire », une exposition interactive pour alerter sur les menaces qui pèsent sur l’Arctique et l’Antarctique. En arrivant sur place, on part à la rencontre des explorateurs des pôles, on plonge en immersion au cœur de ces océans lointains pour tenter de comprendre les défis de la recherche en cinq étapes.

Le pôle Nord, premier témoin du réchauffement climatique

L’idée ? Partir en mission polaire, via un parcours ludique ponctué de vidéos, de photos, de reproductions et de témoignages. « Le réchauffement climatique, c’est la menace principale », explique Steeve Comeau, chercheur en océanographie. « La réduction de la glace de mer va entraîner tout un bouleversement des écosystèmes marins arctiques ».

Des perturbations qui entraînent de nombreux dysfonctionnements. « Dans l’océan Arctique, donc au pôle Nord, la banquise est en train de fondre », explique Robert Calcagno, directeur général de l’Institut océanographique de Monaco. « C’est peut-être même l’endroit où on constate le plus d’impact du réchauffement climatique », avance-t-il au micro d’Europe 1.

Confronter la réalité à la recherche scientifique

Entouré d’un mur d’écrans hauts de dix mètres et aussi grand qu’un terrain de basket, le visiteur est témoin des effets du réchauffement climatique. « C’est assez spectaculaire puisque l’on entend le son de la fonte de la banquise qui se traduit là très clairement », décrit Bernard Reilhac, chargé du développement du musée océanographique. « On essaie de faire comprendre qu’il y a un certain nombre de bouleversements qui s’opère au niveau des pôles »…

Lire la suite sur le site d’Europe 1

Voir aussi l’article de Fabien Binacchi du 06/06/2022 sur 20 Minutes

 

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