Recherches Arctiques

Actualités de la recherche scientifique
ISSN : 2755-3755

Arctique : d’inquiétantes fuites de “produits chimiques éternels”

Publié le 10.09.2021 - Article de Yohan Demeure du 04/08/2021 sur SciencePost
Aujourd’hui, l’Arctique se trouve au cœur d’un cercle vicieux. En effet, des polluants très persistants dans l’environnement font l’objet d’une concentration dans cette zone. Ceux-ci sont ensuite relâchés de manière abondante en raison du réchauffement climatique

Non biodégradables et persistants

Tout comme l’Antarctique, l’Arctique revient souvent à la une. Il y a quelques semaines, nous évoquions des orages très inhabituels ayant fait leur apparition au-dessus de la banquise. Ce phénomène rare dans le bassin arctique a généré au total plus de 1200 décharges de foudre sur son trajet. Le 3 juillet 2021, l’Université de Lancaster (Royaume-Uni) a publié une étude dans la revue Environmental Science & Technology à propos d’un tout autre problème.

Selon les chercheurs, les polluants chimiques et les débris plastiques présents dans l’océan Arctique peuvent se retrouver dans la banquise. L’étude a porté son attention sur certains types de polluants, à savoir les Substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS). Portant le surnom de “produits chimiques éternels”, il s’agit de polluants organiques persistants.

Il s’avère que les molécules entrant dans la constitution des PFAS forment une liaison carbone faisant partie des plus solides au sein de la chimie organique. Autrement dit ils ne sont pas biodégradables, mais ils ont surtout ont une durée de vie très longue lorsqu’ils se trouvent dans l’environnement.

Un véritable cercle vicieux

Les PFAS servent généralement à imperméabiliser ou ignifuger des objets ou aliments du quotidien. Ils sont donc présents dans l’agroalimentaire, mais aussi d’autres industries. Or, l’exposition à ces substances est nocive pour les êtres vivants. Malheureusement, celles-ci fuient abondamment dans l’environnement, notamment par les eaux. Elles se retrouvent aussi dans l’atmosphère où elles s’éparpillent avant de retomber à la surface. L’Arctique voit s’accumuler des PFAS dans les eaux, mais également via les précipitations, ces dernières faisant retomber les polluants depuis l’atmosphère…

Lire la suite sur SciencePost

Voir aussi l’article de Yann Contegat du 03/08/2021 sur Daily Geek Show

En poursuivant votre navigation, sans modifier vos paramètres, vous acceptez l'utilisation et le dépôt de cookies destinés à mesurer la fréquentation du site grâce au logiciel Matomo. Pour plus d'informations, gérer ou modifier les paramètres, vous pouvez vous rendre sur notre page de politique de confidentialité.
OK
Modifier les paramètres