Armée de son futur brise-glace à propulsion nucléaire, la Russie est-elle prête à conquérir les eaux de l’Arctique ?
Le réacteur RITM-200 « fera partie du système énergétique de tous les brise-glace modernes », a prédit Vladislav Païkov, directeur général adjoint de ZiO-Podolsk, qui fait partie de la branche ingénierie de Rosatom, lors d’une présentation à Podolsk, au sud de Moscou.
Il a affirmé que ce type de réacteur était « beaucoup plus léger, beaucoup plus compact et beaucoup plus puissant que des réacteurs similaires avant lui ».
La Russie accélère son développement de l’Arctique, région qu’elle juge essentielle pour exporter vers l’Asie ses hydrocarbures.
Cette ambition a été confortée aux yeux du Kremlin, par les sanctions dues à l’offensive en Ukraine qui ont privé la Russie d’une grande partie des marchés européens.
Tirant profit de la fonte des glaces, sous l’effet du réchauffement climatique, Moscou espère imposer sa « Route maritime du Nord » pour rallier l’Europe à l’Asie.
Maxime Koulinko, directeur général adjoint du directoire « Route maritime du Nord » de Rosatom, a indiqué que le nouveau brise-glace, baptisé « Tchoukotka », devrait entrer en service d’ici 2026.
Le navire sera adapté à la fois à la mer et aux fleuves, a-t-il précisé, ajoutant que la Russie mettait en place des infrastructures pour transporter 150 millions de tonnes de marchandises via cette route maritime d’ici 2030.
Le nouveau réacteur « est d’une importance capitale pour la création et le fonctionnement de cette infrastructure », a estimé Maxime Koulinko lors de la cérémonie…
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Voir aussi l’article (avec AFP) du 05/12/2023 sur lematin.ch