Au sommet de Paris, banques et entreprises dans la « bataille » du climat
« On est en train de perdre la bataille », a déclaré le président français Emmanuel Macron devant une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement réunis à l’occasion du deuxième anniversaire de l’Accord de Paris sur le climat.
« Le défi de notre génération est d’agir, agir plus vite et gagner cette bataille contre le temps, cette bataille contre la fatalité, pour mettre en oeuvre des actions concrètes qui vont changer nos pays, nos sociétés, nos économies », a ajouté le chef de l’Etat français, qui avait décidé d’organiser ce « One Planet Summit » après l’annonce par Donald Trump du retrait américain du pacte historique contre le réchauffement.
Cet accord de 2015 vise à contenir la hausse moyenne de la température sous le seuil critique de 2°C. Mais les engagements pris par les Etats mettent la planète sur une trajectoire de +3°C par rapport à l’ère pré-industrielle. Et réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre les objectifs demandera des investissements massifs et des changements majeurs.
En réponse aux appels à se désengager des énergies fossiles, la Banque mondiale a annoncé qu’elle arrêterait de financer après 2019 l’exploration et l’exploitation de pétrole et de gaz, sauf « circonstances exceptionnelles »…