Banquise Arctique et Antarctique : atteinte des seuils annuels
Pour l’Arctique, la glaciation annuelle maximale a été atteinte durant la journée du 13 mars, avec une superficie des glaces de 14.78 millions de km2. Si l’on constate alors une petite amélioration par rapport aux années précédentes, cette superficie est pourtant le 7/8e maximum annuel le plus bas observé en 40 ans de mesures (exaequo avec 2007), et derrière le record absolu de 2017.
La situation au niveau de la mer de Béring (détroit entre l’Alaska et la Sibérie Orientale) penche particulièrement dans la balance. Les niveaux de glaciation sur ce secteur se montrent historiquement bas, avec un retard exceptionnel depuis l’hiver 2017-2018. Début mars, l’étendue des glaces sur cette mer n’était que de 175 000km2, soit un déficit de près de 75% par rapport à la médiane (période 1981-2010) !
Du côté de l’Antarctique, même constat. La fin de l’été Austral est acté, et la fonte estivale annuelle a atteint son paroxysme. Pour la banquise, la fonte maximale a été observée le 1er mars avec une superficie totale de 2.47 millions de km2. Cette valeur se positionne comme étant le 6/7e niveau (ex-aequo) le plus bas observé depuis 1979 et le début des observations satellitaires. Là aussi, une petite amélioration est à noter vis à vis de 2017 et 2018, records en la matière.