Banquise Arctique : une glaciation très en retard cet automne
Depuis cette date, si la glaciation a repris, l’étendue des glaces reste anormalement basse. Ceci a été particulièrement marquant au cours du mois d’octobre en raison de températures très (trop) élevées, avec une anomalie mensuelle de +4 à +5°C sur la côte Sibérienne, au nord du Groenland ainsi que sur l’Ouest de l’océan Arctique.
Avec une étendue moyenne estimée à 5.28 millions de km2, il s’agissait de la pire statistique pour un mois d’octobre depuis le début de ces mesures en 1979. Selon le « National Snow and Ice Data Center », centre américain de référence dans la recherche polaire, des records ont même été battus quotidiennement du 15 octobre au 3 novembre, en dessous des niveaux de 2019 ou 2016.
En cette fin novembre, la situation ne s’est pas réellement améliorée. Avec une reformation des glaces faisant approcher les 10 millions de km2, cette superficie reste la 2e plus basse pour l’époque de l’année, juste devant la fin novembre 2016. Ce déficit en glaciation est particulièrement marqué sur l’Ouest de l’océan, dans la baie de Baffin, en mer de Kara… et surtout sur en mer des Tchouktches (entre Alaska et Russie) encore en majorité libérée des glaces !…
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Voir aussi le communiqué de l’Agence Science-Presse du 08/11/2020, l’article de Mehdi Benmakhouf du 24/11/2020 sur National Geographic, ainsi que l’article de Damien Valete du 06/12/2020 sur Météo Contact