Canada: avenir incertain pour l’ours polaire et le saumon du Pacifique
« Le Canada risque de perdre certaines espèces emblématiques de sa biodiversité », s’alarme le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (Cosepac) dans un communiqué.
Le frêne noir, « un arbre largement répandu » en Amérique du Nord, l’ours polaire, « le plus grand prédateur terrestre du Canada », et de nombreuses populations de saumon chinook, frayant sur la côte Pacifique, « risquent tous de disparaître du pays », s’inquiète le Cosepac.
Avec la disparition de la banquise en été dans l’Arctique, « il sera de plus en plus difficile pour l’ours polaire de chasser le phoque », sa principale proie, souligne cet organe scientifique qui émet des recommandations au gouvernement.
L’Arctique est la région de la planète où le réchauffement est le plus prononcé, deux à trois fois plus qu’ailleurs sur le globe, et à court terme « des changements importants sont attendus dans l’ensemble de l’aire de répartition » de l’ours polaire, a relevé le comité.
Selon un recensement de 2011, le Canada compte quelque 15.500 ours polaires sur son territoire, soit près des deux tiers de la population planétaire de ce carnivore devenu l’emblème de la lutte contre les changements climatiques…