Recherches Arctiques

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ISSN : 2755-3755

Climat : des chercheurs de l’UVSQ et du CNRS en mission Arctique

Publié le 11.10.2022 - Article de Sandrine Gayet du 06/09/2022 sur le site yvelines-infos.fr du Conseil départemental des Yvelines
Une équipe de recherche anglo-franco-américaine réunie au Svalbard a enquêté sur les liens entre dépressions, nuages et banquise. Coordonnée par Gwendal Rivière et Julien Delanoë, chercheurs en météorologie au CNRS et à l’UVSQ, la mission française était centrée sur les nuages au sein de ces dépressions

Du 4 au 27 août 2022, deux avions de recherche, véritables laboratoires volants, ont survolé l’océan Arctique à l’affût de dépressions polaires afin de mieux comprendre leur développement, leur lien avec la fonte de la banquise, et afin d’améliorer leur représentation dans les modèles de prévisions météorologiques et de climat.

Mieux connaître les dépressions arctiques

Les dépressions arctiques sont des dépressions de grande échelle, typiquement de quelques milliers de kilomètres de diamètre, qui la majeure partie du temps se déplacent au-delà du cercle polaire et peuvent persister jusqu’à 1 à 2 semaines. Beaucoup moins documentées que leurs cousines des latitudes tempérées et potentiellement plus difficiles à prévoir, elles seraient responsables d’épisodes de perte rapide de glace de mer en été. En retour, ces derniers pourraient avoir un impact sur le développement des dépressions arctiques.

Une équipe de recherche anglo-franco-américaine réunie au Svalbard a enquêté sur ces liens entre dépressions, nuages et banquise. Coordonnée par Gwendal Rivière et Julien Delanoë, chercheurs en météorologie au CNRS et à l’UVSQ , la partie française de la mission, du 4 au 27 août 2022, était centrée sur les nuages au sein de ces dépressions.

Anticiper les dérèglements climatiques

Les propriétés des nuages et des précipitations (quantité d’eau nuageuse et précipitante, taille et concentration des gouttelettes, forme des cristaux de glace)ont été étudiées grâce à la combinaison d’instruments de télédétection (radar, lidar et radiomètre) à bord d’un avion ATR-42 et d’instruments de mesures in situ situés sous les ailes de l’appareil.

Le Twin Otter de l’équipe anglaise a volé au ras de l’eau (à moins de 2 km d’altitude) pour étudier les échanges se produisant au contact océan-atmosphère et banquise-atmosphère. Les mesures des deux avions permettront à terme d’améliorer la représentation des nuages et de la banquise dans les modèles météorologiques et climatiques et aussi de simuler les dépressions arctiques de manière plus réaliste…

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Voir aussi le communiqué de presse sur le site du CNRS

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