Climat : en fait, Donald Trump ne va pas bientôt revenir dans l’Accord de Paris
Alors qu’il était en conférence de presse mercredi soir à la Maison-Blanche avec la Première ministre norvégienne, Donald Trump a expliqué que les États-Unis pourraient « en théorie » revenir dans l’accord de Paris. L’AFP a alors publié un « urgent » sur sa déclaration, ce qui indique qu’il s’agit d’une annonce très importante. Dans la foulée, plusieurs médias français ont alors titré sur cette possibilité. En réalité, la position de Donald Trump n’a rien de nouveau. Depuis l’annonce de sa sortie de l’accord en juin dernier, le chef d’État américain indique qu’il est prêt à y revenir s’il est renégocié avec des conditions plus avantageuses pour les États-Unis. « Nous partons mais nous allons commencer à négocier. Et nous verrons si nous pouvons trouver un accord qui soit juste. Et si c’est le cas, ça serait super. Et si cela ne fonctionne pas, tant pis », avait-il ainsi dit le 1er juin dernier.
Le problème pour Donald Trump, c’est que les autres États refusent de renégocier un accord dont tous les mots ont été soupesés et qui a obtenu le consensus de pratiquement l’ensemble des pays de la planète. Sa solution est donc hautement improbable. Ce n’est pas la première fois que l’hypothèse d’un retour des États-Unis dans l’accord de Paris émerge. Fin décembre, le New York Times avait raconté que Donald Trump avait directement évoqué avec Emmanuel Macron la possibilité de revenir dans le pacte à l’occasion de sa rencontre avec le président français à Paris le 14 juillet. Lors d’une conférence de presse commune avec le chef de l’État français, Donald Trump avait même publiquement laissé ouverte la possibilité d’un changement radical de position…