Recherches Arctiques

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ISSN : 2755-3755

Climat – Les sept dernières années dans l’Arctique ont été les plus chaudes depuis 1900

Publié le 19.12.2022 - Article du 14/12/2022 sur Courrier international
L’Arctique, la région du globe la plus sensible au changement climatique, fait parler d’elle dans un nouveau rapport de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), l’équivalent américain de Météo-France

L’Alaska, seule terre arctique états-unienne, n’échappe pas aux changements du climat mondial. Un rapport de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), l’agence américaine d’observation océanique et atmosphérique, repris par le Washington Post, alerte une énième fois sur le réchauffement très rapide de l’Arctique et les événements climatiques extrêmes qui en résultent. Le quotidien rapporte en particulier que la saison 2021-2022 a été la sixième plus chaude jamais enregistrée et “les sept dernières années dans l’Arctique ont été les plus chaudes depuis 1900”.

Peu importe la saison, été comme hiver, l’Alaska subit de plein fouet les affres d’un climat polaire qui devient de plus en plus instable. “Au fil du temps, de nombreux effets d’un Arctique plus chaud, plus humide et plus orageux apparaissent plus clairement”, peut-on lire dans le quotidien nord-américain. Des températures trop élevées, la pluie qui remplace la neige, des cycles répétés de gel et de dégel ont raison de certains grands mammifères comme les bisons de Delta Junction, petite localité du sud-est de l’Alaska qui a vu sa harde de ruminants trapus se réduire d’un tiers, soit 180 individus, cette année. “Habituellement, les bovins peuvent pelleter la neige avec leur tête et leurs cornes, mais la neige et la glace gelées ont persisté comme une couche de ciment sur les herbes et les plantes dont ils ont besoin pour se nourrir”, raconte le Washington Post.

Augmentation des précipitations

Désormais, en Arctique, “l’été arrive plus tôt et l’hiver dure moins longtemps, ce qui réduit la durée de la saison de neige. Par exemple, la couverture neigeuse en juin dans la région a diminué d’environ 20 % au cours des dernières décennies”, signale la NOAA.

À vrai dire, aucune des régions les plus septentrionales du globe n’est épargnée. Le Groenland, le Svalbard, la Norvège et évidemment la calotte polaire arctique sont soumis à une augmentation des précipitations et ce toute l’année. “L’intensité des fortes précipitations augmente de 7 % pour chaque 1 °C de réchauffement. L’Arctique a connu des conditions plus humides que la normale pendant la majeure partie de l’année dernière, ce qui s’inscrit dans une tendance plus longue”, rappelle le Washington Post. Ce qui a pour conséquence d’affamer de nombreux bisons, par exemple…

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