Composition isotopique de l’hélium Arctique, contribution au développement d’un nouveau traceur atmosphérique (AHIC)
Ce gaz inerte n’est pas retenu dans l’atmosphère du fait de sa masse très légère et la composition isotopique d’He dans l’air résulte des pertes et gains du réservoir atmosphérique. A l’échelle humaine, les pertes (échappement dans l’espace) sont considérées comme négligeables, mais les gains sont vraisemblablement dominés par le dégazage de la croûte continentale lors de l’exploitation du carbone fossile (charbon, hydrocarbures). La composition isotopique de l’hélium atmosphérique pourrait avoir varié de quelques parties pour mille depuis le début de l’époque industrielle.
Source : Fiche descriptive du programme AHIC sur le site de l’IPEV
Laboratoires : Centre de Spectrométrie Nucléaire et Spectrométrie de Masse – CSNSM (CNRS, Université Paris 11)