Recherches Arctiques

Actualités de la recherche scientifique
ISSN : 2755-3755

Conserver l’Arctique pour le futur !

Publié le 20.09.2019 - Article de WWF Canada
Arctique : Faisons le bon choix Pour bien des gens, l’Arctique est un monde lointain et mystérieux. Pour ceux qui y habitent, c’est un milieu riche et envoûtant. Quoi qu’il en soit, l’Arctique, qui occupe près de 40 % du territoire canadien et les deux tiers de ses côtes, est intrinsèquement lié à notre identité

L’Arctique est le pays des Inuits, qui l’habitent depuis des millénaires, et de nombreuses espèces remarquables – comme l’ours polaire et le narval – dont certaines ne se trouvent nulle part ailleurs sur la planète.

L’Arctique canadien est, dans une optique de conservation, un lieu bien spécial. De fait, existe-t-il un autre endroit dans le monde où l’on a la possibilité de sauvegarder un milieu qui est encore vierge à bien des égards, où de nombreuses espèces cohabitent dans des écosystèmes qui ne connaissent guère les effets de l’activité humaine? En Arctique, nous avons l’occasion de mettre à profit l’expérience du passé pour faire les choses correctement d’entrée de jeu, de procéder à une planification à long terme fondée sur les connaissances scientifiques et le savoir traditionnel. Peu d’endroits sur la Terre nous offrent encore une telle chance.

Et il n’y a pas de temps à perdre. Nous savons que l’Arctique vit une mutation rapide, à un rythme inédit. Le réchauffement y est deux fois plus rapide que la moyenne mondiale, ce qui entraîne la fonte de la banquise – fondement de la vie arctique – et bouleverse la face et la réalité de la région tout entière. Ces bouleversements touchent la faune, la flore et les communautés. L’Arctique représente aujourd’hui un monde de possibilités et d’enjeux qui nous concernent tous.

Un monde de possibilités et d’enjeux

Les possibilités qui s’ouvrent à nous en Arctique sont importantes pour les communautés nordiques, pour leur économie et leur prospérité. Le recul des glaces ouvre l’Arctique à des projets de développement, particulièrement dans les secteurs miniers et du pétrole et gaz. Or cette activité s’accompagnera d’une intensification de la navigation, car fournitures et ressources entreront et sortiront de la région, sans parler de traversées de plus en plus courantes à mesure que les entreprises de navigation tenteront des routes nouvelles, plus courtes.

Les enjeux sont clairs : le rythme rapide du réchauffement met à risque la faune arctique – les animaux doivent tenter de s’adapter à un nouveau terrain, la disponibilité de nourriture est perturbée, et de nouveaux prédateurs et compétiteurs envahissent leur territoire. Et bien que le développement économique soit bien nécessaire à la région, les risques qui l’accompagnent sont nombreux – déversement de pétrole et autres produits toxiques, augmentation du bruit, perturbations causées par le trafic maritime, et introduction d’espèces invasives dans l’environnement. Ces chamboulements pourraient également mettre à risque le bien-être même des communautés, dont plusieurs comptent sur les espèces indigènes – source de nourriture et partie intégrante de leur culture – et la survie de la banquise, qui permet de nombreux déplacements…

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