Dans l’Arctique, la difficile quête d’un tourisme durable
A 1.300 kilomètres du pôle Nord, le Svalbard (ou Spitzberg), c’est l’aventure polaire à portée d’un simple vol de ligne.
Immensités sauvages à couper le souffle, ours blancs, soleil de minuit ou aurores boréales selon les saisons…
Mais, dans une région qui se réchauffe trois fois plus vite que la planète, c’est aussi, comme le canari dans la mine, une inquiétante vitrine du changement climatique.
Au fil des années, les filons de charbon, la raison d’être historique de la présence humaine sous ces latitudes, ont presque tous fermé et le tourisme est devenu, avec la recherche scientifique, l’un des principaux piliers et employeurs de l’économie locale.
« C’est toujours difficile à défendre parce qu’on sait que le tourisme soulève des défis dans tous les endroits que les gens visitent mais aussi d’un point de vue climatique », admet Ronny Brunvoll, directeur de Visit Svalbard, l’association des professionnels du tourisme.
« Mais on ne peut empêcher les gens de voyager, de se rendre visite, alors il faut trouver des solutions », ajoute-t-il.
Sur l’archipel où 65% des espaces sont protégés, les quelque 140.000 visiteurs annuels (chiffres pré-Covid) doivent, à l’instar des 3.000 habitants, se plier à des règles strictes : interdiction de déranger la faune –traquer un ours polaire est passible d’une grosse amende– ou de cueillir des fleurs sur ces terres où la végétation est rare…
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