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ISSN : 2755-3755

Du nouveau sur le puits de carbone océanique grâce au projet SOCOM

Publié le 14.01.2016 - Communiqué de l'INSU
Le projet SOCOM (Surface ocean pCO2 mapping intercomparison) a pour objectif de comparer des méthodes permettant de simuler des données de pression partielle de CO2 à la surface de l’océan quand aucune observation n’est disponible, afin de pouvoir reconstruire un champ continu de telles données sur l’océan global et d’en déduire des informations sur le puits de carbone océanique. Dans le cadre de ce projet, l’équipe internationale comprenant des chercheurs du Laboratoire d’océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (LOCEAN/Ecce Terra, UPMC / CNRS / MNHN / IRD) et du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE/OVSQ, CNRS / CEA / UVSQ) a pu mettre en évidence un accroissement significatif du puits de carbone océanique depuis les années 2000 et une plus grande variabilité interannuelle de ce puits que celle déduite des modèles océaniques.

Lors d’une conférence organisée à Paris en 2011 (Unesco), une centaine de spécialistes des mesures du CO2 marin avait rendu public une nouvelle base de données de fCO2 ou pCO2 (fugacité ou pression partielle de CO2) appelée SOCAT (Surface ocean CO2 atlas), qui a été récemment actualisée. La communauté s’était alors également engagée à élaborer un travail d’inter-comparaison des méthodes permettant d’interpoler/extrapoler les données océaniques éparses de pCO2, c’est-à-dire de simuler les données dans les régions et périodes sans observations, afin de produire des champs globaux de pCO2 et ainsi d’estimer, entre autre, les flux air-mer de CO2. Cela a conduit à la création du projet international SOCOM (Surface ocean pCO2 mapping intercomparison), auquel participent des chercheurs du LOCEAN et du LSCE. 14 méthodes différentes d’interpolation/extrapolation des données ont été étudiées. La plupart étaient basées sur les observations de pCO2 de la base SOCAT et toutes utilisaient en outre diverses propriétés océaniques, comme la température ou la concentration en chlorophylle, mesurées à l’aide de capteurs satellitaires, afin d’aider à combler les régions et périodes pour lesquelles aucune observation de pCO2 n’était disponible…

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