Dynamique et chimie de la stratosphère arctique en été
Durant cette période, l’illumination solaire prolongée (jour polaire) induit des diminutions de l’ozone stratosphérique. Les conditions dynamiques sont caractérisées par un large mouvement d’air (vortex) avec la présence de masses atmosphériques provenant de latitudes inférieures. Dans ce scénario, des structures spécifiques très fines se superposent à ce mouvement.
Les observations haute définition de SPIRALE aideront à déterminer si ces structures proviennent de « débris fossiles » du vortex atmosphérique ou d’autres processus. Le mélange entre les masses atmosphériques provenant de latitudes différentes et les microstructures se produisant en périphérie sera analysé. L’impact de certaines espèces dont les concentrations locales provoquent des hétérogénéités du profil vertical sera également quantifié par télédétection.
Un accent particulier sera mis sur l’étude des aérosols de suie présents dans la stratosphère à ces latitudes et dont les concentrations sont probablement augmentées par les feux de forêts boréaux. Finalement nous nous concentrerons sur la caractérisation du brome stratosphérique par l’intermédiaire de l’observation de l’oxyde bromique (BrO) grâce à SALOMON-N2 et sur son impact sur la perte d’ozone dans la stratosphère.
Source : Fiche descriptive du programme STRAPOLETE sur le site de l’IPEV
Laboratoires : Laboratoire de Physique et Chimie de l’Environnement et de l’Espace – LPC2E (CNRS, Université d’Orléans)