Pour les chercheurs, il y a urgence à cataloguer la biodiversité et à percer les secrets de l’océan Arctique, le moins étudié du globe et le plus petit. Ce n’est que depuis que la glace a commencé à reculer en été que les scientifiques mènent des études poussées sur son fonctionnement.

A mesure que la banquise fond sous l’effet des gaz à effet de serre, les chercheurs se pressent dans le Grand Nord «pour avoir un bon état des lieux, avant qu’il y ait trop de passages de bateaux et trop de changements climatiques», explique Laure de Montety, spécialiste de la taxonomie arctique. Cette Savoyarde est employée par l’université du Québec à Rimouski (ouest du Canada).

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