Energy Observer met le cap vers l’Arctique
Energy Observer est le premier navire hydrogène autour du monde visant l’autonomie énergétique. Sans émission de gaz à effet de serre ni particules fines, ce navire du futur à propulsion électrique fonctionne grâce à un mix d’énergies renouvelables et un système de production d’hydrogène décarbonée à partir de l’eau de mer. Ce défi technologique et scientifique a pour ambition de tester en conditions extrêmes des technologies de pointe préfigurant les réseaux énergétiques de demain, applicables en milieu terrestre. Il est le premier navire hydrogène autour du monde visant l’autonomie énergétique.
L’Arctique, une première pour un bateau aux ENR et à l’hydrogène
Après deux années de navigation et d’optimisation, Energy Observer s’apprête à accomplir une navigation historique, la plus longue depuis son départ de Saint-Malo en 2017. Il va ainsi devenir le premier navire au monde à rejoindre le cercle polaire arctique uniquement propulsé aux énergies renouvelables et à l’hydrogène. 2400 milles à parcourir entre Saint-Pétersbourg et Longyearbyen au Spitzberg en longeant la côte ouest de la Norvège !
« Avec les briques technologiques en place et les nouvelles Oceanwings, le navire est aujourd’hui en capacité de se lancer dans une telle traversée. Les récentes navigations ont été une réussite. D’Helsinki à Tallinn, de Tallinn à St-Pétersbourg le navire est arrivé avec 100 % de batterie et d’hydrogène. Il a pu créer de l’énergie et la stocker tout en naviguant grâce à l’hydrogénération couplée au solaire. Il va falloir être fins stratèges et choisir les bonnes fenêtres météo pour remonter vers l’Arctique qui peut être redoutable. » explique Victorien Erussard, capitaine et fondateur.
Une nouvelle technologie à bord : des ailes de propulsion éolienne, une première mondiale
Le 18 avril 2019, Energy Observer s’est équipé d’une nouvelle brique technologique de propulsion éolienne : deux ailes Oceanwings, rotatives, autoportées et 100 % automatisées, qui vont permettre d’augmenter la vitesse du navire et de produire de l’hydrogène pendant les navigations, par électrolyse de l’eau de mer. Une technologie encore jamais testée à l’échelle d’un si grand bateau, et qui pourrait bien révolutionner le transport maritime.
Les ailes Oceanwings, les plus grandes testées à ce jour, sont le fruit d’un concept breveté par VPLP design co-développé en partenariat avec le Groupe CNIM. Energy Observer va ainsi permettre un retour d’expérience inédit pour le transport maritime du futur. Les ailes, d’une surface de 31,5 m² chacune, sont autoportées et rotatives à 360°…