Heureux événement chez le renard d’Arctique
Un habitat bouleversé
En hiver, il enroule sa queue touffue autour de lui comme une écharpe pour affronter les températures glaciales. Sa fourrure épaisse et blanche lui permet de résister jusqu’à -50°C. En été, son pelage, plus fin, vire au gris-brun pour mieux se fondre dans le paysage.
Opportuniste, le renard d’Arctique emboîte souvent le pas à un ours polaire pour se délecter des restes de ses proies.
Les peuples nordiques continuent de chasser l’animal car il demeure un gibier terrestre prisé. La baisse du nombre de rongeurs, ses proies favorites et la concurrence croissante que lui livre le renard roux, poussé vers le nord par le réchauffement, mettent sa survie en péril. Mais la plus grande menace pesant sur l’espèce, c’est bien le changement climatique, qui bouleverse son habitat. Si la glace fond plus rapidement, la quantité de nourriture disponible pour le renard polaire diminue également.
Dans les pays scandinaves, sa population continentale est en déclin. En Finlande, l’animal est classé dans la catégorie des espèces en danger critique d’extinction.
Au début des années 2000, l’ensemble de la population de renards arctiques nordiques a atteint un niveau historiquement bas, avec environ 100 individus adultes. Actuellement, la Norvège, la Suède et la Finlande comptent environ 450 renards arctiques adultes.
Mettre l’Arctique à l’abri
L’Arctique, incluant la mer de Beaufort et la mer des Tchouktches, voit aujourd’hui son avenir menacé par les changements climatiques, l’exploitation minière, le commerce maritime, les exploitations gazières et pétrolières, ainsi que la pêche excessive dans certaines zones clés.
Dans la région, les températures augmentent deux fois plus vite que dans le reste du monde. Face à l’ampleur des risques, le WWF – membre actif du conseil de l’Arctique (États-Unis, Canada, Russie, DK, Norvège) – recommande de ne pas exploiter les ressources naturelles présentes dans la région.
Nous militons sur différents points cruciaux, parmi lesquels le développement des recherches scientifiques, la création de meilleurs outils technologiques pour intervenir en cas de déversement, la définition de zones « interdites » pour protéger les secteurs où vivent des espèces sauvages vulnérables et la promotion de mesures de prévention anti-déversement. Le WWF lutte également contre les prises accidentelles et la pêche illicite non déclarée et non réglementée dans le cadre de l’initiative « Fish Forever »…
Lire la suite sur le site de WWF France