Situé à la limite des océans Indien et Austral, l'archipel des Kerguelen est la plus importante des cinq terres australes françaises.
Nommé en l’honneur de Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec, qui y aborda en 1772, l’archipel des Kerguelen est composé d’une grande île principale et de 300 îlots, pour une superficie globale proche de celle de la Corse.
Situées entre 48°35’ et 49°54’ de latitude sud, ces îles montagneuses d’origine volcanique, au climat froid et balayées par les vents, ne sont habitées que par quelques dizaines de scientifiques sur la base de Port-aux-Français.
Classées réserve naturelle, elles abritent une faune et une flore spécifiques, dont d’importantes colonies d’animaux marins tels que les éléphants de mer et les manchots royaux.
En savoir plus :
– Territoire des Terres Australes et Antarctiques Françaises
– Les Manchots de la République, chroniques du bout du monde
– Institut polaire français IPEV
– Wikipédia
Carte des îles Kerguélen
Crédit image :varp
Domaine public
Glacier Ampère, en bordure de la calotte glaciaire de Cook dans l’ouest des Iles Kerguelen. Le recul de ce glacier s’accélère notablement depuis les années 1970 et peut atteindre 250 m par an. La colonisation des zones déglacées est étudiée depuis le début des années 1990 dans le cadre du programme Ecobio de l’Institut Polaire Français. Ce programme s’intéresse à la biodiversité et au fonctionnement des écosystèmes terrestres subantarctiques soumis aux activités anthropiques (notamment les introductions d’espèces) et au changement climatique.
© CNRS Photothèque / FRENOT Yves
UMR6553 – ECOSYSTEMES, BIODIVERSITE, EVOLUTION (ECOBIO), RENNES
Glacier Arago, péninsule Rallier-du-Baty, archipel des Kerguelen. Ce glacier a subi depuis le milieu des années 1970 un recul très important (plusieurs kilomètres), laissant devant son front un lac aux eaux chargées de limons. L’impact des changements climatiques sur les écosystèmes est étudié dans le cadre d’un programme d’écologie terrestre (Ecobio) soutenu par l’Institut Polaire Français
© CNRS Photothèque / FRENOT Yves
UMR6553 – ECOSYSTEMES, BIODIVERSITE, EVOLUTION (ECOBIO), RENNES
Sur le littoral des îles Kerguelen, les passages répétés des éléphants de mer peuvent entraîner une fragmentation de la végétation et une érosion importante qui ne laissent en place que des buttes relictuelles couvertes d’ »Acaena magellanica ». Le programme Ecobio (Ecosystèmes, Biodiversité, Evolution) de l’Institut Polaire Français s’intéresse à la biodiversité et au fonctionnement des écosystèmes terrestres subantarctiques soumis aux activités anthropiques (notamment les introductions d’espèces) et au changement climatique
© CNRS Photothèque / RENAULT David
UMR6553 – ECOSYSTEMES, BIODIVERSITE, EVOLUTION (ECOBIO), RENNES
Littoral est de l’archipel de Kerguelen, au nord de la Pointe du Morne. Le programme Ecobio (Ecosystèmes, Biodiversité, Evolution) de l’Institut Polaire Français s’intéresse à la biodiversité et au fonctionnement des écosystèmes terrestres subantarctiques soumis aux activités anthropiques (notamment les introductions d’espèces) et au changement climatique.
© CNRS Photothèque / FRENOT Yves
UMR6553 – ECOSYSTEMES, BIODIVERSITE, EVOLUTION (ECOBIO), RENNES
Illustration de l’invasion du pissenlit à Kerguelen, qui entre en compétition avec la flore locale. Le pissenlit, « Taraxacum officinale« , a probablement été introduit dans les Iles Kerguelen à la fin du XIXème siècle. Cette espèce envahissante est actuellement en forte expansion et profite des changements des conditions climatiques à Kerguelen
© CNRS Photothèque/ IPEV / BUFFIN Jacques
UMR6553 – ECOSYSTEMES, BIODIVERSITE, EVOLUTION (ECOBIO), RENNES
Ile Longue, Kerguelen. Un troupeau de moutons introduits est maintenu sur cette île du Golfe du Morbihan pour assurer la fourniture de viande à la base de Port aux Français. Le programme Ecobio (Ecosystèmes, Biodiversité, Evolution) s’intéresse à la biodiversité et au fonctionnement des écosystèmes terrestres subantarctiques soumis aux activités anthropiques (notamment les introductions d’espèces) et au changement climatique.
© CNRS Photothèque / BUFFIN Jacques
UMR6553 – ECOSYSTEMES, BIODIVERSITE, EVOLUTION (ECOBIO), RENNES