La fonte des glaces de mer dans l’Arctique a un impact sur les précipitations en Alaska, révèle une étude
En compilant un nouveau registre des changements hydroclimatiques au cours des 10 000 dernières années dans les mers de l’Alaska, des chercheurs ont établi que les schémas de circulation dans les océans de l’Arctique et du Pacifique Nord s’influencent mutuellement.
Publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, l’étude révèle que les périodes de réduction de la glace de mer entraînent des précipitations plus importantes provenant de sources d’humidité arctiques.
Ellie Broadman, doctorante à la Northern Arizona University et auteure principale de l’étude, explique avoir développé avec son équipe un nouvel ensemble de données paléoclimatiques à partir d’une carotte de sédiments lacustres qui a été prélevée dans l’Arctique de l’Alaska.
« Les données remontent à près de 10 000 ans, et nous l’avons utilisé pour comprendre les modèles de précipitation du passé », a indiqué Mme Broadman. « Elles révèlent certains processus naturels qu’il est important de comprendre lorsque nous examinons l’impact du réchauffement climatique ».
— « Nous avons combiné cet ensemble de données avec des simulations de modèles et un tas de données paléoclimatiques déjà publiées et nous avons interprété toutes ces différentes pièces du puzzle pour essayer d’avoir une idée de ce qui se passait à grande échelle. » — Ellie Broadman, doctorante à la Northern Arizona University et auteure principale de l’étude
Ainsi, en utilisant l’ensemble des analyses, les scientifiques ont découvert qu’il existe des preuves d’une relation entre la glace de mer dans l’Arctique et la circulation atmosphérique dans le Pacifique. Ces dynamiques peuvent rendre l’Arctique de l’Alaska plus humide ou plus sec, a précisé Mme Broadman…
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