L’amplification arctique rend-elle vraiment les conditions météorologiques plus persistantes ?
Pour résoudre ce problème, des chercheurs du Laboratoire de météorologie dynamique ont développé un « compteur de vitesse météorologique » basé sur une analyse spectrale. Ce compteur leur a permis de quantifier les déplacements des méandres du courant-jet au-dessus des latitudes moyennes de l’hémisphère nord durant les 40 dernières années (entre mars 1979 et novembre 2018) et ainsi de déterminer si, chaque jour, les méandres se propageaient en moyenne vers l’est, stagnaient ou même reculaient vers l’ouest.
Les chercheurs confirment que les périodes de faible vitesse du courant-jet sont liées aux températures extrêmes au-dessus des latitudes moyennes nordiques. Ils estiment cependant qu’il n’y a pas eu de diminution globale de la propagation de ses méandres, malgré la réduction significative de la différence méridionale de température observée au cours des dernières décennies. L’amplification arctique n’aurait donc pas joué un rôle décisif dans la modulation des ondulations du courant-jet au cours des dernières décennies…
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