Le renard polaire, un vrai dur à cuire
Tandis que d’autres animaux ralentissent leur activité et passent l’hiver dans un abri, les renards polaires (ou arctiques) n’hibernent pas. L’apparition d’un pelage plus épais et le ralentissement de leur métabolisme lorsqu’il fait très froid leur permettent d’utiliser efficacement leur énergie et de demeurer actifs toute l’année, tandis que des tanières complexes leur procurent un abri lorsque les conditions deviennent particulièrement dures.
Des parents dévoués
Les petits naissent dans ces tanières souterraines au printemps et au début de l’été ; ils ont donc le temps de grandir et d’apprendre à survivre dans ce milieu hostile avant d’affronter les mois les plus rudes. Leurs parents, qui restent dans les parages, se consacrent pleinement à leurs petits afin de leur donner les meilleures chances d’atteindre l’âge adulte. Malgré leurs efforts, ils sont nombreux à mourir de faim, de froid ou sont victimes de prédateurs plus gros avant la fin de leur premier hiver. Pour les survivants, les hivers suivants sont moins risqués.
Se nourrir dans les régions polaires
Comme il est difficile de trouver de la nourriture dans un environnement aussi désolé, les renards arctiques parcourent de longues distances, jusqu’à 4500 km pendant tout l’hiver. Une ouïe très fine et un bon odorat leur permettent de traquer des mammifères ou des poissons s’ils vivent à proximité de l’eau. Le lemming constitue leur principale source de nourriture. Les renards plongent dans la neige pour attraper les petits rongeurs. Un couple avec des renardeaux doit en attraper plusieurs douzaines chaque jour pour assurer la survie de la famille. Les populations de renards arctiques fluctuent en fonction de celle des lemmings. Durant les années pauvres en lemmings, les renards – surtout les plus jeunes d’entre eux – ne peuvent constituer la couche de graisse dont ils ont besoin pour survivre durant l’hiver…
Lire la suite sur 20 Minutes