Le trou dans la couche d’ozone de l’Arctique s’est refermé
Il y a quelques semaines, des chercheurs du Centre aérospatial allemand (DLR) observaient un trou particulièrement important dans la couche d’ozone au-dessus de l’Arctique. Mais ce 23 avril, les images du programme européen de surveillance de la Terre Copernicus montrent que celui-ci s’est refermé.
Le résultat de la chute de la pollution liée au confinement imposé par la crise du coronavirus ? Pas le moins du monde. Tout simplement une conséquence heureuse de la rupture du fameux vortex polaire. Celui qui, jusqu’à là, s’était montré particulièrement puissant et persistant. Menant à des températures extrêmement fraiches, même pour la région. Et à une accumulation anormale sur l’Arctique de composants néfastes à l’ozone. Des conditions qui avaient provoqué un appauvrissement de la couche d’ozone.
Un affaiblissement du vortex polaire
Il y a quelques jours, donc, le vortex polaire s’est désagrégé. Il s’est affaibli, également. Laissant au passage place à une vague de chaleur. Des températures dépassant les moyennes de l’Arctique de plus de 5 °C autour du 20 avril, par exemple. L’occasion pour un air plus riche en ozone de faire son retour sur la région.
Les chercheurs du programme Copernicus prévoient d’ores et déjà un nouveau renforcement du vortex polaire pour les jours à venir. Mais cette fois, sans pour autant avoir d’effet sur la couche d’ozone au-dessus de l’Arctique. Et finalement, la mésaventure devrait rester sans conséquence pour la météo à venir sur notre hémisphère nord…