Les eaux proches de l’Arctique s’acidifient plus rapidement qu’ailleurs
Une acidification plus marquée au niveau de l’Arctique
D’après une équipe de scientifiques internationale, la surface des eaux à proximité de l’Antarctique sont composées d’un pH plus bas que sur d’autres surfaces d’océans. Ils ont alors essayé de comprendre comment et pourquoi ces eaux sont plus acides.
Tout d’abord, petit rappel sur ce qu’est le pH. C’est une unité de mesure d’acidité qui va de 0 à 14. 7 étant considérée comme une eau neutre. A l’inverse, plus la valeur est proche des 0, plus l’acidité est marquée. Dans le cas d’un pH de 14, on parlera d’une eau très alcaline.
Revenons aux eaux proches de l’Arctique. Les scientifiques, avec l’aide de la NOAA, ont réalisé diverses analyses qui ont permis de découvrir des eaux de surfaces nettement plus acides qu’en profondeur. Après maintes recherches, ils ont découvert que ces eaux avaient une acidité qui augmentait jusqu’à quatre fois plus vite à proximité de l’Arctique qu’ailleurs dans le monde.
Comment expliquer cette acidification plus marquée ?
D’après Cai qui a étudié l’océan Arctique en 2008, il a constaté une fonte des glaces plus marquée qu’en temps « normal ». Avec son équipe, il a observé que cette eau de fonte, cette eau douce, n’arrivait pas à se mélanger aux eaux plus profondes. A la place, cette eau a capté le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère jusqu’à obtenir une concentration similaire de CO2 aussi bien dans l’atmosphère que dans ces eaux de fonte présentes en surface.
Leurs recherches ont montré une corrélation entre l’augmentation de l’acidification et la hausse du taux de fonte des glaces.
C’est donc la fonte des glaces qui agit de façon conséquente sur l’acidification des eaux de surface. Cela se fait par trois processus…
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Voir aussi un précédent article de Fidji Berio paru le 27/10/2021 sur Futura