Les Engagés : Pour nous inciter à entreprendre, un Belge et ses partenaires osent des expéditions polaires hors normes
Du Groenland au Cap Nord
C’est Thomas Thirtiaux, surnommé « le Belge de l’équipe » qui est à l’origine de cette aventure. Ce dernier souhaitait traverser le Groenland par dessus tout. En cherchant des compagnons de voyage, il fait par hasard la connaissance de Maxime (29 ans) et Valentin (28 ans). « J’ai monté une équipe d’entrepreneurs en postant simplement des messages de façon random sur un slack », raconte Thomas. « C’était ouvert à tous. J’ai rencontré Maxime et Valentin, et on a décidé de former une équipe. La traversée a duré 30 jours, en totale autonomie, et on était tellement fiers de nous qu’on a décidé de créer le groupe Les Engagés ».
Après une première traversée réussie du Groenland et l’ascension de l’Aconcagua (le plus haut sommet du monde en dehors de l’Asie), le petit groupe s’est lancé à l’aventure du Cap Nord en Norvège, soit la pointe à l’extrémité nord de l’Europe. Un voyage exceptionnel dont ils viennent tout juste de rentrer.
L’objectif ? Montrer que quand on ose s’engager en équipe, on est capable de faire de grandes choses. Ainsi, à chaque expédition son lot de challenges : le Groenland et son blanc à perte de vue, l’Aconcagua et le manque d’oxygène en très haute altitude puis le Cap Nord pour vivre l’expérience de la nuit et du froid.
« C’est une expédition qui n’avait jamais été faite. On repousse ses limites personnelles et, surtout, on fait l’expérience du noir total et complet », explique Thomas. « En ville, on a tendance à repousser l’obscurité, synonyme de danger. Ici, il s’agissait de s’immerger dans la nuit sans aucune pollution lumineuse. C’était exceptionnel ».
Oser dépasser ses limites
Faut-il pour autant être un grand sportif pour se lancer dans ces aventures ? Pour Thomas, le Groenland était sa première expérience à ski de randonnée. « Je ne suis pas du tout un sportif de base », admet-il. Dans ce type de voyage, c’est surtout l’aspect psychologique qui prime selon lui. « C’est la gestion de l’équipe le plus difficile ». Ils définissent tous les trois leurs expéditions comme un travail collectif qui réclame écoute et entente, et où l’on avance toujours à la vitesse du plus faible. « Il faut accepter de laisser son ego de côté, ne pas repousser ses limites pour prouver aux autres que l’on est le plus fort et assumer que l’on a parfois besoin d’aide », prévient Thomas…