Les flux de carbone organique vers l’océan Arctique sous la menace du changement climatique
Plus grand bassin versant Arctique, le bassin de l’Ienisseï en Sibérie constitue un hydrosystème clé dans l’analyse des transferts de carbone organique vers les océans car ses sols gelés en permanence (ou pergélisols) représentent le plus grand stock de carbone organique immobilisé depuis des milliers d’années sur la planète. Leur dégel libère d’importants flux de matières organiques qui, d’une part, transportent des contaminants accumulés depuis des années et qui d’autre part, vont bouleverser la biogéochimie de l’océan Arctique.
Pour la première fois, une étude parue dans Water Research et impliquant le Laboratoire Ecologie Fonctionnelle et Environnement (EcoLab – CNRS/Univ Toulouse Paul Sabatier/INP Toulouse), a estimé les flux de sédiments et carbone organique dissous et particulaires apportés par le fleuve Ienisseï à l’Océan Arctique, au pas de temps journalier, ce qui permet de capturer au plus près les flux liés au dégel.
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