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ISSN : 2755-3755

Les murs intacts d’une maison en tourbe du XIe siècle refont surface en Islande

Publié le 07.07.2022 - Article d'Emeline Férard du 29/06/2022 sur GEO
A Seyðisfjörður dans l'est de l'Islande, des archéologues ont mis au jour les murs intacts d'une maison en tourbe remontant au XIe siècle. La structure aurait été ensevelie par un glissement de terrain ayant eu lieu dans la zone en 1150

Des murs restés préservés pendant près d’un millénaire dans le sol. C’est ce que des archéologues ont mis au jour à Seyðisfjörður dans l’est de l’Islande où ils ont entamé des fouilles depuis quelques semaines. Selon les observations, les structures appartiendraient à une maison en tourbe datant du XIe siècle.

C’est le troisième été que les spécialistes mènent des excavations dans la zone qui doit prochainement faire l’objet de travaux de construction. Ils visent à édifier des barrières pour protéger la petite ville portuaire qui a connu, ces dernières années, plusieurs coulées de boue et glissements de terrain dévastateurs.

En décembre 2020 notamment, Seyðisfjörður a été victime, suite à des pluies diluviennes, d’une dizaine de glissements de terrain, parmi les plus importants de l’histoire de la région, qui ont détruit une vingtaine de bâtiments dont des maisons et des lieux du patrimoine local.

Au cours des étés précédents, les archéologues ont mis au jour un certain nombre de petits artéfacts. A l’automne dernier, les fouilles ont toutefois pris une tournure inattendue lorsqu’ils ont découvert les traces d’un glissement de terrain qui se serait produit en 1150. En dessous, sont apparues quatre tombes païennes, d’après Iceland Review.

Des murs « inhabituellement intacts »

Cette première découverte a poussé l’équipe à explorer de plus près la zone concernée par le glissement de terrain. C’est ainsi que la maison et ses murs intacts ont été exhumés. « Nous avons exhumé un certain nombre de structures ou de maisons qui semblent avoir été recouvertes par le glissement de terrain de 1150« , a confirmé à RUV, l’archéologue Ragnheiður Traustadóttir.

Si ce type de phénomène peut être particulièrement destructeur, dans le cas présent, il aurait permis de maintenir la bonne conservation des édifices découverts. « Ce qui est peut-être le plus intéressant c’est que le glissement de terrain ne semble pas avoir endommagé ces maisons« , a précisé la spécialiste directrice d’Antikva ehf qui mène les fouilles…

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