Recherches Arctiques

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ISSN : 2755-3755

Les ours polaires sont bien menacés par le réchauffement climatique

Publié le 12.12.2023 - Article par AFP France du 07/12/2023 sur AFP.Factuel
Contrairement à ce qu’affirment les climatosceptiques, qui évoquent une stabilité voire une hausse des populations d’ours polaires, ceux-ci sont menacés de disparaître en raison de la fonte accélérée des glaces de l'Arctique. S'il est presque impossible de connaître précisément leur nombre, la communauté scientifique les classe depuis des années parmi les espèces vulnérables face au changement climatique qui fragilise leur habitat

Vulnérables

Les ours polaires sont depuis 1982 sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui regroupe des centaines d’experts spécialistes des questions de biodiversité, des ONG et des organismes publics.

L’espèce est classée « vulnérable » face au changement climatique DANS CETTE LISTE ROUGE DE L’UICN, car sa survie est directement menacée par la fonte des glaces de l’Arctique.

Ils apparaissent aussi à l’Annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites).

Nombre exact difficile à établir

L’UICN estime que la population d’ours polaires s’élevait en 2015 à environ 26.000 (Source : relevés UICN). Il s’agit de la moyenne d’une fourchette de 22.000 à 31.000.

Car tracer les déplacements de ces animaux vivant au pôle Nord est difficile, onéreux et parfois dangereux, et il est très difficile, voire impossible, de connaître précisément leur nombre.

« Le nombre d’ours polaires est calculé à partir d’une combinaison d’estimations de zones bien étudiées et de ‘suppositions éclairées’ pour des zones moins connues » selon Steven Amstrup, zoologiste du groupe de chercheurs Polar Bears International.

Impossible aussi de connaître précisément l’évolution de la population : par exemple « il n’existe aucune donnée fiable pour estimer le nombre d’ours polaires dans les années 1950 », souligne Dag Vongraven, chercheur au Norwegian Polar Institute et ex-président du groupe spécialisé sur les ours blancs et en charge de leur recensement, le Polar Bear Specialist Group (PBSG), qui dépend de l’UICN.

Ainsi, « si vous tracez l’évolution de la population globale à travers le temps, la courbe peut sembler exponentielle. Mais cette représentation rend plus compte de l’amélioration du recensement plutôt que de l’accroissement des mammifères en nombre », explique Steven Amstrup…

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