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ISSN : 2755-3755

Les restes d’un nouveau mammouth retrouvés en Sibérie

Publié le 25.08.2020 - Article de Brice Louvet du 30/07/2020 sur SciencePost
Des éleveurs de rennes du nord de la Sibérie ont récemment découvert le squelette d’un mammouth laineux dont les ligaments sont encore intacts. L’animal serait mort il y a au moins 10 000 ans

De nombreuses créatures congelées depuis des milliers d’années émergent peu à peu du pergélisol sibérien, en proie au réchauffement climatique. Récemment, des chercheurs ont identifié un poulain vieux de 42 000 ans, une tête de loup vieille de 40 000 ans, ou encore un lionceau des cavernes encore plus ancien, mort il y a 50 000 ans.

Des mammouths, très présents dans la région durant la dernière ère glaciaire, sont également régulièrement découverts. Leurs restes – et notamment les défenses – jonchent d’ailleurs tellement le sol qu’ils attirent la convoitise de nombreux habitants de ces régions glacées, où les emplois sont rares et l’agriculture impossible. Et pour cause, l’ivoire de ces anciens animaux peut se vendre à plus de 1 000 dollars le kilo.

Ceci étant dit, l’un de ces pachydermes préhistoriques a récemment été mis au jour par des éleveurs de rennes.

Des restes de tissus mous retrouvés

Le 23 juillet dernier, des chercheurs ont commencé à extraire une partie de son crâne, plusieurs côtes et des os de sa patte avant de la boue du lac Pechevalavato, dans le district de Yamalo-Nenets, en Russie. Certains de ces ossements avaient des tissus mous encore attachés (peau et ligaments).

« À en juger par les photos, c’était un jeune mammouth, mais nous devrons attendre les tests pour déterminer son âge exact », explique au Siberian Times Dmitry Frolov, le responsable des fouilles.

Les fouilles se poursuivent actuellement dans le but de retrouver le reste des ossements.

Dans une interview télévisée, Yevgeniya Khozyainova, paléontologue à l’Institut Shemanovsky de Salekhard, en Russie, note que les squelettes de mammouths complets sont tout de même très rares. Mais elle garde espoir. « Une telle découverte, dit-elle, pourrait véritablement approfondir notre compréhension de ces anciens animaux »

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