Les scientifiques canadiens veulent leur place à bord des nouveaux brise-glaces
Une telle collaboration existe déjà pour le NGCC Amundsen. Elle permet aux chercheurs de monter à bord du navire durant l’été et de mener des travaux dans l’Arctique. En hiver, le brise-glace retourne à ses activités conventionnelles de déglaçage et d’escorte dans les eaux canadiennes.
La recherche scientifique est coordonnée par Amundsen Science, un consortium regroupant 11 universités du pays et basé à l’Université Laval. Son partenariat avec la Garde côtière canadienne, propriétaire du brise-glace, lui offre un accès dédié et une fenêtre d’un peu plus d’une centaine de jours en mer annuellement.
Or le navire est vieillissant et sera à terme remplacé par l’un des six brise-glaces promis l’an dernier par le gouvernement fédéral. Amundsen Science demande à la Garde côtière de s’engager à maintenir cet accès et à impliquer la communauté scientifique dans sa stratégie de renouvellement de la flotte.
En plus de réclamer une voix pour éclairer la Garde côtière sur les spécificités techniques à considérer lors de la construction des brise-glaces, les scientifiques demandent qu’on leur assure l’accès à au moins un navire…
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