Les simulations climatiques pour l’Holocène Moyen et le dernier interglaciaire éclairent le futur
Même si les modèles se sont améliorés dans leur représentation du climat pré-industriel, la plupart d’entre eux ne représentent toujours pas de façon satisfaisante l’augmentation de la mousson africaine pendant l’Holocène Moyen, caractérisé par un Sahara humide.
Les simulations du dernier interglaciaire sont une innovation : l’amplification du cycle saisonnier de l’hémisphère Nord est plus importante que pour l’Holocène Moyen. Cette période est caractérisée par une fonte importante de la banquise Arctique en été, quasi-totale avec certains modèles. La diversité des réponses des modèles parait liée aux paramétrisations des nuages et de l’albédo de la banquise. Des chercheurs ont relié ces résultats à ceux issus des mêmes modèles dans des simulations du futur où la teneur atmosphérique en CO2 augmente de 1 % par an depuis l’époque pré-industrielle. Les étendues de banquise d’été issues des différents modèles lors du doublement de la concentration en CO2 sont linéairement liées à celles obtenues pour le dernier interglaciaire. De telles comparaisons permettront de déterminer les modèles les plus réalistes pour les simulations du futur.
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