L’océan Arctique, berceau de la biodiversité virale
Publié le 30.04.2019 - Communiqué de presse de l'INEE-CNRS du 25/04/2019
De nouveaux résultats, provenant essentiellement des données issues de l’expédition Tara Oceans (2009-2013), fournissent le catalogue le plus complet à ce jour des virus présents dans tous les océans du globe. Dirigée par l’université d’État de l’Ohio aux États-Unis, cette étude implique des équipes du CEA, du CNRS, de l’EMBL, de l’ENS-PSL, de la Fondation Tara Océan, associées au sein de la nouvelle Fédération de recherche Tara Oceans GO-SEE1. Elle porte de 16 000 à près de 200 000 le nombre de populations virales océaniques connues. Publiés en couverture de la revue Cell le 16 mai 2019 (en ligne le 25 avril), ces travaux révèlent l’importance de l’océan Arctique comme réservoir de virus marins. Ils seront un référentiel pour comprendre le rôle des virus dans les réactions de l’écosystème « océan » sous la pression du changement climatique.
Initiée par la Fondation Tara Océan et ses partenaires, et coordonnée par le CNRS, le CEA et l’EMBL, l’expédition Tara Oceans a permis de récolter et d’analyser en profondeur 35 000 échantillons de plancton marin. Tara Oceans a rassemblé plus de 200 scientifiques issus d’une vingtaine de laboratoires internationaux, aujourd’hui réunis au sein de la Fédération de recherche Tara Oceans.
Une nouvelle étude publiée dans Cell le 16 mai prochain – dirigée par des chercheurs de l’université d’État de l’Ohio – porte le nombre de populations virales océaniques connues de 16 000 à près de 200 000.
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