L’océan arctique, un territoire convoité
L’Arctique est principalement constitué d’espace maritime contrairement à l’Antarctique qui lui, est un continent. De ce fait, l’Arctique est délimité par la latitude 66°33’ Nord. Il s’agit d’un espace en marge notamment à cause des conditions climatiques, mais qui compte tout de même 4 millions d’habitants.
Le Conseil de l’Arctique
Le Conseil de l’Arctique, créé en 1996, est considéré comme un forum de coopération. Il s’étend sur 8 pays : le Canada, le Groenland (Danemark), l’Islande, la Norvège, la Russie, l’Alaska (Etats-Unis), la Suède et la Finlande. Ce conseil intègre les pays européens et certains pays asiatiques en tant qu’observateurs. Il n’a ni budget, ni pouvoir, il permet de débattre principalement autour des questions environnementales et du développement durable. Le Conseil de l’Arctique crée une unité au sein des pays concernés. Cependant, cela ne suffit pas à ce que des tensions existent.
Le changement climatique change la donne
L’Arctique devient un espace maritime convoité du fait des étendues glaciaires en recul chaque année. Le changement climatique en est la cause. Les températures y augmentent deux fois plus vite que dans le reste du monde (+2°C depuis 1880). Depuis 1979 et les premiers relevés satellitaires, on estime en saison estivale la perte de près de 50% de l’étendue de la glace par rapport aux années 1980. De plus, les nouvelles technologies rendent les chemins maritimes plus accessibles comme les brise-glaces par exemple.
Les territoires et espaces convoités
Le Groenland est le territoire le plus convoité notamment par les Etats-Unis. Le pays américain estime que l’île danoise correspond à la prolongation de leur plateau continental. Le Groenland est une vaste île stratégique, aux portes du Pôle Nord. Mais les habitants, pour 90% des Inuits, sont en quête d’indépendance. Leurs terres sont riches en ressources minérales et la tentation est forte de les exploiter, mais au risque d’accentuer le changement climatique. De plus, d’importantes réserves d’hydrocarbures s’y trouvent et sont l’intérêt principal des pays bordants l’océan.
Le chemin longeant les côtes russes, appelé aussi la route maritime Nord-Est, reste peu utilisé entre le continent européen et asiatique à l’heure actuelle. Les risques auxquels s’exposent les pays du fait des aléas climatiques sont trop importants pour être pris. Il s’agit néanmoins du chemin maritime le plus à même d’être utilisé à l’avenir car c’est aux bords des côtes russes que le changement climatique permet une fonte plus rapide des glaces, contrairement au passage Nord-Ouest…
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