Notre planète aujourd’hui, demain… et après-demain
Des glaces de l’Arctique aux embouteillages lyonnais, les activités humaines ont un impact bien réel, mais difficile à mesurer et à prévoir, sur l’environnement et le climat. Partout sur la planète, des scientifiques cherchent à décrypter les processus impliqués dans le changement climatique, avec l’objectif ultime de prévoir leurs effets à moyen et long terme.
Issues de processus d’érosion ou de combustion, dans nos cheminées ou voitures, les particules ultrafines modifient la composition atmosphérique, donnent lieu à la formation des nuages ou interagissent avec la lumière, en affectant le climat.
L’Arctique est la région la plus sensible au réchauffement climatique : la température y augmente deux fois plus vite qu’ailleurs. Le réchauffement de cette partie du globe pourrait affecter le climat planétaire, par exemple à cause de l’émission de grandes quantités de dioxyde de carbone et de méthane par le pergélisol en dégel.
Quels sont les processus chimiques qui entrent en jeu ? Quels sont les risques pour le climat et la planète ?
Intervenants :
Christian George est directeur de recherche CNRS à l’Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement de Lyon (IRCELYON, CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1). Son principal objectif scientifique est de comprendre les mécanismes chimiques des réactions hétérogènes, ayant lieu dans les basses couches atmosphériques, et impliquant les particules ultrafines.
Florent Dominé est directeur de recherche CNRS à l’Unité Mixte Internationale Takuvik (CNRS/Université Laval-Québec). Ses travaux sont centrés sur le changement climatique en Arctique, où il étudie les modifications de la neige, du pergélisol, de la végétation et de la faune, ainsi que leurs interactions et rétroactions.