Otarie à fourrure antarctique

Femelle otarie antarctique « Arctocephalus gazella » revenant d’un voyage en mer et accompagnée de son nouveau-né qui vient de la retrouver, Iles Kerguelen au sud de l’océan Indien. Ces mammifères marins sont étudiés et équipés de balises Argos
Copyright : CNRS Photothèque/CEBC / GUINET Christophe
UPR1934 – Centre d’études biologiques de Chizé (CEBC) – BEAUVOIR SUR NIORT
Nom scientifique : Arctocephalus gazella
Chez l’otarie à fourrure antarctique, les mâles sont beaucoup plus gros que les femelles. Les premiers mesurent de 1,6 à 2 mètres pour un poids de 90 à 210 kg , alors que les femelles de taille comprise entre 1,2 m et 1,4 m pèsent entre 25 et 55 kg.
Nageuse très habile, pêchant à des profondeurs de 30 à 40 mètres, cette otarie est aussi rapide hors de l’eau, puisqu’elle est capable d’atteindre la vitesse de 20 km/h en glissant sur la glace.
Lorsqu’elle n’est pas tuée par un de ses prédateurs que sont essentiellement les léopards des mers et les orques, l’otarie à fourrure antarctique vit en moyenne jusqu’à 20 ans.
Longtemps chassée pour sa fourrure, cette otarie a failli disparaître au XIXe siècle. Sa population mondiale est maintenant estimée à 1,5 million d’individus, 95% d’entre eux vivant dans les îles situées au nord de la péninsule Antarctique (Georgie du Sud, Orcades du Sud, Shetland du Sud et Sandwich du Sud). Elle est désormais protégée par la « Convention for Conservation of Antarctic Seals (CCAS) » et le « Traité international sur l’Antarctique ».
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