Plonger à la recherche de forêts sous-marines dans l’Arctique canadien
La biologiste, affiliée au Musée canadien de la nature, étudie les algues rouges, vertes et brunes.
Elle s’intéresse particulièrement aux forêts de varech – ces grandes algues qui poussent au fond de l’eau dans les zones côtières et qui sont comestibles – et cherche à obtenir des données génétiques et à cartographier ces forêts dans l’océan Arctique.
Elle est accompagnée d’une équipe de scientifiques affiliés au projet ArcticKelp, financé par le réseau de chercheurs ArcticNet, ainsi qu’à l’Université Laval et à Pêches et Océans Canada.
À ce jour, le projet ArcticKelp a étudié et cartographié les forêts de varech dans l’est de l’Arctique, et ce partenariat doit étendre les connaissances à l’ouest de l’Arctique, peut-on lire dans un communiqué du Musée canadien de la nature diffusé cette semaine.
« Trouver une forêt de varech serait vraiment passionnant », dit la chercheuse.
Elle souligne qu’il y a des traces de varech dans la région, d’après l’inventaire des ressources côtières du Nunavut et le dragage du fond marin. Toutefois, les chercheurs n’ont pas encore plongé pour observer une véritable forêt de varech.
« Les algues sont des superstars marines. Elles constituent une partie importante des écosystèmes côtiers, fournissant un habitat pour d’autres formes de vie océaniques dans le cadre de la chaîne alimentaire, mais comme de nombreux organismes marins, elles sont vulnérables aux effets du réchauffement climatique », explique Amanda Savoie dans le communiqué…
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