Pourquoi la conquête de l’Arctique est vitale pour Vladimir Poutine ?
« La valeur totale des réserves minérales contenues dans le sous-sol de la zone arctique est estimée entre 1500 et 2000 milliards de dollars » annonçait Vladimir Poutine à une conférence de presse dans la zone polaire. Depuis quarante ans, le réchauffement climatique fait de l’Arctique un espace de convoitise international. La fonte des glaces découvre des espaces polaires jusque-là inaccessibles et permet l’instauration de nouvelles voies de navigation. Des sols qui regorgent d’or, d’uranium, de minerais, de pétrole ou de gaz deviennent exploitables. Riverains, l’Islande, la Norvège, le Danemark, la Finlande, la Russie, le Canada et les États-Unis, se disputent ces précieuses ressources.
Pour Vladimir Poutine, la conquête des richesses polaires passe par une militarisation de la région. En Arctique, le gouvernement russe construit bases militaires et infrastructures d’exploitation énergétique. C’est le cas de l’Akademik Lomonosov, la nouvelle centrale nucléaire flottante russe au nord-est du pays. Ce projet ambitieux est le fer de lance de la politique d’accaparement du grand nord de Vladimir Poutine. L’équipe de Conquête de l’Arctique, les nouvelles ambitions de Poutine fait partie des rares journalistes invités à découvrir l’installation. De Yamal, à l’ouest du pays, à Pevek, le reportage nous emmène au cœur de la toundra russe pour expliquer la stratégie polaire de la puissance.
Conquête de l’Arctique. Les nouvelles ambitions de Poutine, un documentaire diffusé jeudi 11 mai à 23h05 dans Doc Shot sur La Une et à retrouver sur Auvio.