Recherches Arctiques

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ISSN : 2755-3755

Russie : les partenaires du projet Arctic LNG 2 visent toujours un début de production en 2023

Publié le 03.11.2022 - Article du 01/11/2022 sur le site Regard sur l'Arctique (avec Reuters)
Le premier « train » de gaz naturel liquéfié des installations d’Arctic LNG 2 commencera sa production en 2023, selon le directeur des finances de l’entreprise japonaise Mitsui, et malgré des retards enregistrés depuis la guerre en Ukraine

Mitsui a une participation minoritaire dans le mégaprojet situé dans la péninsule de Gydan, dans l’Arctique russe, dont la capacité totale à terme sera de près de 20 millions de tonnes de GNL lorsque les trois trains (ensembles d’échangeurs thermiques et de compresseurs permettant la liquéfaction du gaz) seront en production.

Tetsuya Shigeta s’exprimait mardi lors d’une conférence de presse à Tokyo. Il a déclaré que son entreprise a l’intention de rester dans le projet gazier et pétrolier Sakhalin 2, dans l’Extrême-Orient russe, ainsi que dans le projet Arctic LNG 2, tout en se conformant aux sanctions des pays occidentaux à l’égard de la Russie, afin de contribuer à la sécurité énergétique du Japon.

Ses propos allaient dans le même sens que ceux de Leonid Mikhelson, président du conseil d’administration de l’entreprise gazière russe Novatek, qui chapeaute le projet Arctic LNG 2. Fin octobre, M. Mikhelson déclarait que, malgré les retards, l’entrée en production était toujours prévue en 2023.

« Bien sûr, les sanctions nous ont nui. Nous avons fait des efforts pour ce qui est de l’industrie et de solutions d’ingénierie. Nous avons également réussi à obtenir les principaux équipements pour les trois trains du projet Arctic LNG 2. Nous avons aussi trouvé des solutions technologiques pour éviter le retard », disait-il dans un article du média spécialisé russe PortNews du 27 octobre.

Les sites de transbordement de Mourmansk, dans le nord-ouest du pays, et du Kamtchatka, à l’extrême-est de la Russie, doivent aussi être opérationnels en 2023, ajoutait-il.

Or, le lendemain, lors d’une réunion à Bakou, en Azerbaïdjan, M. Mikhelson a affirmé aux journalistes que le financement externe du projet avait été suspendu « en raison de changements techniques ». Malgré tout, l’entreprise comptait sur une reprise du financement « avec les mêmes créanciers » début 2023. Le financement externe représente environ la moitié du coût du projet de 21 milliards de dollars.

Le projet a notamment reçu des de créanciers russes, chinois et européens. L’Italie a retiré son financement en mars 2022 dans la foulée de l’invasion russe en Ukraine. La Banque japonaise pour la coopération internationale a fait de même au printemps…

Lire la suite sur le site Regard sur l’Arctique, coproduit par Radio Canada International

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