Recherches Arctiques

Actualités de la recherche scientifique
ISSN : 2755-3755

Un Côte-d’orien à la recherche de plastique dans les glaces du Groenland

Publié le 03.04.2020 - Article d'Arnaud Racapé du 24/02/2020 sur France Bleu
Un explorateur côte-d'orien, en totale autonomie au Groenland ! D'ici quelques mois, Damien Lecouvey va partir en expédition avec un objectif bien spécifique : poser des balises sur 700 km de parcours et réaliser des prélèvements pour évaluer la présence de plastique près du cercle arctique

Voir si le plastique a intégré le cycle de l’eau

Une traversée du Groenland pendant vingt jours, en parfaite autonomie, avec pour seule compagnie un autre aventurier, Rémi Camus. C’est le projet fou de l’explorateur côte-d’orien.

Le but ? Poser des balises le long des 700 km et prélever des échantillons de glace pour voir si elles contiennent des particules de plastique. « On a voulu partir dans un milieu polaire, non pollué par l’activité humaine, ça permettra de faire des prélèvements sains, et si on trouve des particules de plastique, ça voudra dire que le plastique a intégré le cycle de l’eau « .

Un aventurier au service de la communauté scientifique et du grand public

Damien Lecouvey n’est pas ce qu’on peut appeler un scientifique. Il est d’abord et avant tout un grand sportif à la recherche de sensations fortes. « Je suis un aventurier-explorateur, membre de la société des explorateurs français, association qui permet de se réunir autour de l’exploration passée, présente et future, et de travailler main dans la main avec des instances scientifiques, des grands noms du milieu, le but étant systématiquement d’y mettre un intérêt public. On se fait plaisir, évidemment, pour moi c’est une raison de vivre, mais je veux y mettre un intérêt public, communiquer sur cette notion de changement climatique, de pollution. On n’est plus juste dans l’exploit sportif, on est aussi dans l’exploration scientifique « .

Autonomie totale sans ravitaillement

« Pour nous, la notion d’exploration signifie la totale autonomie. On veut aujourd’hui avoir un impact fort sur la communication. Or si on va juste poser des balises avec des moyens motorisés, on n’aura pas d’impact. La notion d’autonomie, ça veut dire qu’on sera à ski avec une pulka, une forme de traîneau de 100 kilos, avec notre nourriture et notre matériel de campement. Il n’y aura pas de ravitaillement, donc on sera vraiment livrés à nous-mêmes « .

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