Ours polaire
Nom scientifique : Ursus maritimus ou Thalassarctos maritimus.
Pouvant peser plus de 800 kg et mesurer plus de 3 mètres de haut lorsqu’il est dressé sur ses pattes arrières, sa durée de vie moyenne est d’environ vingt ans.
Animal solitaire, c’est un redoutable chasseur et un bon pêcheur qui se nourrit essentiellement de phoques (90%) et de poissons.
Très bien adapté au froid grâce à son épaisse fourrure, c’est aussi un excellent nageur dont les pattes sont partiellement palmées.
Tandis que la femelle hiberne avec ses petits, les mâles errent toute l’année sur la banquise à la recherche de nourriture.
Son principal prédateur est l’homme. Celui-ci a fait beaucoup chuter sa population les siècles passés. Actuellement, il n’est plus chassé que par les Inuits pour lesquels il représente une ressource alimentaire traditionnelle et dont la fourrure est une source de revenus.
Il arrive que des morses, des orques ou des loups tuent des ours blancs.
Avec le réchauffement climatique et le rétrécissement de la banquise, auquel s’ajoute l’accumulation importante de composés toxiques dans sa chaîne alimentaire, l’ours blanc est inscrit sur la liste des espèces menacées par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Il fait l’objet de mesures de surveillance et de protection de la part des pays où il se répartit (Etats-Unis, Canada, Russie, Danemark et Norvège). Dans les régions côtières habitées du Grand Nord canadien, on peut le rencontrer à proximité des villages où il recherche de la nourriture lorsque la banquise a disparu en été.
Dans le cadre de l’Année Polaire Internationale, des chercheurs participent à un projet visant à mesurer l’impact de la pollution et du changement climatique sur les ours blancs tout autour du cercle polaire arctique : Polar bear (Ursus maritimus) circumpolar health assessment in relation to toxicants and climate change.
En savoir plus :
– Encyclopédie canadienne
– Wikipédia
– Dinosoria
– Animal Diversity Web (en anglais)